Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions 2020

La Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions sera commémorée ce 10 mai dans une version qui laisse une large place aux ressources numériques.

Malgré le confinement lié à la crise sanitaire du Covid-19, la Ville de Nantes a souhaité maintenir le temps fort que constitue le 10-Mai.

Le temps de commémoration se fera cette année à distance, à travers notamment la contribution des associations nantaises à la création d’une vidéo commune et la mise à disposition de nombreux contenus en ligne : lecture de textes, articles, expositions et conférences, diffusion de spectacles ou films créées par des compagnies ou des associations nantaises.

Pour aller plus loin découvrez les dossiers en ligne sur le site Nantes Patrimonia.

Ouvrage Liberté !

Sous la direction de Françoise Vergès, titulaire de la chaire Global South(s) au Collège d’études internationales.

LIBERTÉ ! Le Mémorial de l’abolition de l’esclavage est un ouvrage à découvrir pour tout savoir de ce lieu de recueillement. Il explique les raisons et les principes artistiques qui ont donné vie à cette architecture si singulière, à Nantes et compile l’intégralité des textes anti-esclavagistes du Mémorial.

Liberté !
Le mot, répété en plusieurs langues dans le Mémorial de l’abolition de l’esclavage, témoigne du besoin profond et insatiable de celles et ceux qui ont combattu l’esclavage.

Liberté !
C’est en son nom que révoltes et insurrections se mènent, c’est en son nom que philosophes, économistes, romanciers, artistes, féministes et esclaves écrivent pour démontrer que l’esclavage est un crime, la violation d’un droit fondamental et universel.

En dédiant Le Mémorial aux textes anti-esclavagistes à travers le monde, les concepteurs Krzysztof Wodiczko et Julian Bonder offrent un espace où les mots luttent contre l’oubli et activent une mémoire citoyenne.

104 pages, 8€
Éditions du Château des ducs de Bretagne
Disponible sur la boutique en ligne du Château des ducs de Bretagne

 

 

 

 

170e anniversaire de l’abolition de l’esclavage – Appel à projets

La Ville de Nantes propose à tous un appel à projets en vue d’enrichir la programmation de la commémoration du 10 mai. Il s’agit de soutenir des initiatives fédératrices visant à la transmission de l’histoire et de la mémoire de la traite, de l’esclavage, de leurs abolitions, ainsi qu’à la défense des droits humains.

Plus d’infos : nantes.fr/appel-projets-10mai

Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions 2017

Gerty Dambury, Invitée d’honneur de la Ville de Nantes

Gerty Dambury est à la fois dramaturge, nouvelliste, poétesse et romancière, comédienne et metteuse en scène. Née en 1957 à Pointe-à-Pitre, elle fait des études à l’Université Paris 8 – Vincennes, où elle suivra une formation en lettres et en langues (anglais, lettres françaises et arabe). De retour en Guadeloupe en 1981, elle se forme aux métiers du théâtre, à Trinidad, à la Guadeloupe et à la Martinique. Elle commence cette année-là à écrire pour la scène et monte des pièces en français, en créole ou bilingues, parallèlement à son métier d’enseignante en anglais. En 1992 elle écrit sa première pièce Lettres indiennes.

Depuis 2003, elle vit à Montreuil (Seine Saint-Denis) où elle a créé, en 2007, sa compagnie La Fabrique Insomniaque (L.Fi) avec laquelle elle monte ses propres textes, mais aussi d’autres auteurs, comme ceux d’Alain Mabanckou et Koffi Kwahulé. Gerty Dambury a reçu la mention spéciale du Prix Carbet en 2011 pour l’ensemble de son œuvre. Parmi ses dernières publications, on retiendra Les Atlantiques amers et Le rêve de William Alexander Brown.

“Ceux qui se battent peuvent perdre, ceux qui ne se battent pas ont déjà perdu” Bertolt Brecht

Retrouvez le discours complet de Gerty Dambury, Invitée d’honneur de la Ville de Nantes

 

Cette manifestation s’inscrit dans la « Saison des Droits Humains de la Ville de Nantes »

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© Patrick Garçon / Nantes métropole

Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions 2016

Isabelle Boni-Claverie, invitée d’honneur de la Ville de Nantes

Scénariste et réalisatrice pour le cinéma et la télévision, petite-fille d’Alphonse Boni, Ivoirien naturalisé français et devenu magistrat de la République française dans les années 1930, Isabelle Boni-Claverie se penche dans « Trop Noire pour être Française ? » sur les blocages de la reconnaissance à part entière de citoyens Noirs et Français dans la société française. Isabelle Boni-Claverie a 18 ans quand elle publie son premier texte, La Grande Dévoreuse, qui lui vaut d’être 2e lauréate du Prix du Jeune Écrivain Francophone.

À l’âge de 22 ans, elle prend en charge les pages cinéma de la prestigieuse Revue Noire, première revue d’art contemporain consacrée à l’Afrique et sa diaspora, puis collabore à Afrique Magazine. Après sa rencontre avec la réalisatrice Claire Denis, elle entre sur concours à la Fémis dont elle sortira diplômée en scénario en 2000. Ses films ont été sélectionnés dans plusieurs festivals et ont reçu de nombreux prix.

Filmographie : Le Génie d’Abou (1998), Mention Spéciale du Jury au Festival International du Court Métrage d’Abidjan – La Coiffeuse de la rue Pétion (1999) y Cooper, l’Image et… le vent (2000) – Pour la Nuit (2004).

Affiche de l’événement
Dépliant de l’événement

Les portes du temps

Le programme des Portes du Temps 2015 a été co-construit par deux acteurs du patrimoine nantais (Château des ducs de Bretagne et direction du patrimoine et de l’archéologie) et par deux acteurs du champ social et de l’éducation populaire (Accoord et Francas) en étroite collaboration avec les comédiennes Jane-Gail Lopez et Vanessa Lelievre de la compagnie O. L’objectif est de participer à l’éveil des jeunes à la culture par la mise en place d’une action innovante à caractère transversal. Les Portes du Temps 2015 ont pour thème Nantes, la traite des Noirs et l’esclavage.

Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions 2015

Angela Davis, invitée d’honneur de la Ville de Nantes

La Ville a choisi d’inviter Angela Davis, grande intellectuelle et militante afro-américaine, figure de la lutte pour les droits civiques dans les années 70, aujourd’hui fortement engagée dans la lutte contre toutes les formes de discrimination et pour l’abolition du système carcéral.

Professeur émérite de l’Université de Santa Cruz, auteur de neuf ouvrages dont le plus récent est intitulé The Meaning of Freedom, Angela Davis mène depuis des décennies un combat pour la justice sociale. Dans son travail d’éducatrice, elle privilégie toujours la construction de larges alliances pour l’égalité économique, raciale et de genre.

Un des thèmes centraux de son travail est l’attention qu’elle porte aux problèmes sociaux associés à l’incarcération et la criminalisation des communautés les plus affectées par la pauvreté et les discriminations raciales. Elle s’appuie sur sa propre expérience. En effet, dans les années 1970, après avoir été sur la liste du FBI des dix personnes les plus recherchées (« Ten Most Wanted List »), elle fut emprisonnée pendant dix-huit mois avant de comparaître devant un tribunal.

Après avoir contribué à développer la notion de « complexe industriel carcéral », Angela Davis encourage la société à considérer sérieusement la possibilité d’un monde sans prisons et à construire le mouvement abolitionniste du 21e siècle.

Affiche de l’événement
Dépliant de l’événement

Exposition OBIA

Nicola Lo Calzo

Parvis du Mémorial de l’abolition de l’esclavage du 10 mai au 30 septembre 2015

Dans la région des Guyanes, sont installés depuis le 18e siècle des peuples de marrons. Le « marron », c’est-à-dire l’esclave qui a fui la plantation, mot peu familier dans la langue française, décrit une réalité qui fut au cœur des résistances à l’esclavage colonial.

Aujourd’hui, les peuples issus du marronage, par leurs langues, leurs rituels, leurs pratiques culturelles, et leurs savoirs, témoignent de leur capacité à avoir su préserver une culture de résistance.

À travers la série photographique Obia, le photographe Nicola Lo Calzo explore les relations entre les pratiques religieuses et la politique d’acculturation menée en Guyane française. La série Obia s’inscrit dans le projet au long cours Cham consacré aux mémoires vivantes de la traite et de l’esclavage pour lequel Nicola Lo Calzo est allé au Togo, au Bénin, au Sénégal, au Ghana, en Guadeloupe, en Haïti, en Louisiane et dans le Mississipi, en Guyane française, au Surinam, et se rendra à Cuba et d’autres lieux emblématiques de cette mémoire vivante.

Sa photographie est à une intersection singulière entre photographie documentaire et photographie dite « plasticienne ». Son travail a été exposé à de nombreuse reprises notamment aux Rencontres d’Arles, au Musée des Confluences, à la Bibliothèque Nationale de France ou au Tropenmuseum à Amsterdam.

Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions 2014

Hommage à Haïti

La Révolution haïtienne, qui éclate en 1791, est une des grandes révolutions du 18e siècle  et sa victoire contribua aux abolitions de la traite et de l’esclavage colonial. Elle donne naissance à la République d’Haïti le 1er janvier 1804.
La cérémonie de la Journée nationale des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions est un hommage à la République d’Haïti.
C’est aussi l’occasion de célébrer les 40 ans de la Route de l’esclave de l’UNESCO. Cette journée du 10 mai a été le point d’orgue d’un programme de rencontres, de projections, d’expositions, d’animations et de spectacles qui se sont déroulés du 6 au 23 mai 2014.

Affiche de l’événement
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