Par des représentations immersives, le festival Mois Kréyol, festival des langues et des cultures créoles, invite le public à entendre toutes les voix des Caraïbes qui résonnent de manière hybride au rythme des mots, de la musique, des cultures urbaines et du langage des corps en mouvement.

Pour sa 8^e édition, le festival met à l’honneur le Gwoka – véritable poumon culturel de la Guadeloupe caractérisé par des chants, danses et rythmes qui lui sont propres – qui fête cette année ses 10 ans d’inscription au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Dans le cadre de son partenariat avec le festival Mois Kréyol, le Château des Ducs de Bretagne vous propose de découvrir un programme pluridisciplinaire mêlant balades mémorielles au son du bouladjèl, balade contée, théâtre, ainsi que la projection d’un documentaire suivi d’une table-ronde et d’une performance des Amis du Bélè sur le gwoka afin de vous faire découvrir toute la richesse des langues et des cultures créoles.

LA PROGRAMMATION DU CHÂTEAU

Samedi 16 novembre 2024 à 14h
Balade contée dans les salles du château par Igo Drané et Thierry Galand
Gratuit avec réservation obligatoire 

Billetterie

 

Samedi 16 novembre à 15h30
Projection du film documentaire de l’UNESCO sur le Gwoka
Salle Fer à Cheval, Château des ducs de Bretagne 
Gratuit dans la limite des places disponibles

Samedi 16 novembre à 16h30
Table ronde animée par l’association Nou Ka Dansé portant sur l’évolution du Gwoka, ses enjeux culturels et sociologiques suivie d’une performance de l’association les Amis du Bélè. Un goûter créole sera prévu à l’issue de la table-ronde
Salle Fer à Cheval, Château des ducs de Bretagne
Gratuit dans la limite des places disponibles

Dimanche 17 novembre à 15h00
Balade mémorielle au son du bouladjèl
Du Château des ducs de Bretagne vers le Mémorial de l’abolition de l’esclavage
Gratuit avec réservation obligatoire. Possibilité de suivre l’atelier bouladjèl en amont de la balade (se rendre à la Cocotte Solidaire ce même jour à 11h30)

Dimanche 17 novembre à 17h30
La Nuit Caribéenne – Compagnie KS and Co
La pièce de théâtre se poursuivra par un voyage musical dans la Caraïbe : Calypso, soca, Mazurka, Biguine, Chouval-bwa par T.B.K. (Trio Bannzil Kreyol)
Igo DRANÉ: accordéon, flûte, harmonica, voix
Aurélie HELMLINGER DRANÉ: steelpan, voix
Thierry GALAND: percussions diverses, voix.

Pannonica en partenariat avec le Château des ducs de Bretagne
Tarifs : 11€ / 8 € / 5 €

 

INFORMATIONS PRATIQUES

Programmation complète sur lemoiskreyol.fr

Dans les autres lieux partenaires du festival :

Jeudi 14 novembre à 19h30
Rencontre littéraire – Marie-Rose Lafleur présentera son ouvrage Zoo Kréyol
Mémoire de l’Outre-mer 
Gratuit

Vendredi 15 novembre à 20h30
Julien Coriatt – Brand New Quintet suivi de LéNo Duo
Pannonica
Tarifs : 7 à 17 euros

Dimanche 17 novembre à 10h
Atelier cuisine créole
Cocotte solidaire
Gratuit

Dimanche 17 novembre à 11h30
Atelier bouladjèl
Cocotte solidaire
Gratuit
En partenariat avec le Château des ducs de Bretagne

Dimanche 17 novembre à 12h45
Repas créole
Cocotte solidaire
Prix libre

En avril 2024, 19 jeunes d’Épinay-sur-Seine ont participé à un séjour à Nantes sur les traces du passé esclavagiste de la ville.

Le reportage a été réalisé par des jeunes reporters du Conseil Municipal des Enfants de la ville d’Epinay-sur-Seine, encadrés par les journalistes Florian Dacheux et Aziz Oguz.

En coordination avec Madeleine Da Costa, responsable du CME d’Épinay-sur-Seine, la journaliste Isabelle Calabre, l’éducatrice Zahia Miliani, ainsi que le maire adjoint en charge de la jeunesse Ramej Kassamaly. Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage et de la DILCRAH.

1759. Isle de France (actuelle île Maurice). Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.

INFORMATION PRATIQUE

Au Pathé Nantes

Avant première en présence de l’équipe du film le vendredi 13 septembre à 19h45 suivie d’une discussion à laquelle Krystel Gualdé, directrice scientifique du musée d’histoire de Nantes participera.

Tatouer la Déclaration universelle des droits de l’homme sur 6 773 personnes dans le monde, une idée dingue lancée par l’artiste Sander Van Bussel en 2012, le Human Rights Tattoo est lancé !

30 articles, contenant 6 773 lettres. 6 773 lettres tatouées sur 6 773 personnes, les unissant à vie à une communauté tatouée porteuse de sens dans le monde entier.

Entrez à votre tour dans la communauté, en vous faisant tatouer une lettre de cette déclaration, les 13 et 14 septembre au Mémorial de l’abolition de l’esclavage à Nantes !

La communauté grandit et se nourrit d’un mélange incroyable de jeunes et de vieux, des peaux encrées de toutes les couleurs, des bidonvilles de Nairobi aux rues de Manhattan !

Avec des tatouages réalisés dans le monde entier, le projet a construit cette communauté, lettre par lettre, pour créer de l’espoir et provoquer une prise de conscience dans un monde où les droits de l’homme sont souvent attaqués.

Sous l’impulsion de La Rose à Georgette, studio de tatouages nantais, le projet de Sander Van Bussel s’arrête en France.

L’inscription se fait en ligne à partir du 20 août sur https://info.humanrightstattoo.org/memorial-nantes-france/, en motivant le souhait d’être tatoué. Une confirmation d’inscription sera envoyée par mail au plus tard le 7 septembre.

Les non sélectionnés en ligne pourront tenter leur chance sur place les 13 et 14 septembre.

Le tarif des tattoos est libre. Il faudra être âgé de 18 ans et plus, et le public n’aura pas le choix de sa lettre.

Chaque tatoué sera photographié par l’artiste Sander Van Bussel, et sa photo relayée sur le site Human Rights Tattoo. Chaque personne tatouée devient porteuse d’un message fort unissant toutes les peaux du monde par les mêmes droits.

L’histoire a laissé des traces dans l’espace public au travers des noms de
rue qui traduisent les mémoires d’une ville. Ces dénominations ne
peuvent se comprendre que par rapport au contexte qui les a vues naître.
Cette visite a pour but de parcourir la ville et les noms des rues attribuées
à des personnalités politiques ou économiques qui ont participé de près
ou de loin à la traite. L’occasion d’échanger sur la manière dont la Ville de
Nantes a choisi d’assumer l’héritage de son histoire.

Par Elven Pogu (Musée d’histoire – Château des ducs de Bretagne)
et Octave Cestor

Gratuit sur inscription : ICI